A 30 ans une dizaine d’années d’expérience, 12 émissions présentées une maison de production au compteur a vos débuts en 2002 a la radio Siantou vous imaginiez vous avec un tel palmarès une décennie plus part ?
Je constate que vous avez fait des recherches et des comptes. (rires)
OUI, je l’imaginais et je l’ai planifié il y a bien longtemps car pour moi avoir une certaine liberté dans mes actions professionnelles était un objectif, alors produire des émissions que je ressens et que le public demande tout en y mettant de la qualité, de l’envie n’est qu’un bon accomplissement que je me dois de persévérer.
Lors d’une interview sur Afrotype.com, vous avez déclaré « le plus difficile c’est la récolte des informations car chez nous, les gens n’aiment pas trop parler ». Comment surmontez-vous cet Obstacle au quotidien ?
OUI malheureusement c’est vrai les gens ont vraiment du mal à parler d’eux peut-être par peur de voir leurs propos déformés ou peut-être vouloir rester distrait. J’en sais trop rien, ceci dit je vais généralement vers ceux à qui je souhaite interviewer pour leur expliquer le pourquoi du comment tout comme les enjeux de l’interview que je souhaite réaliser avec eux. Je crois qu’à la fin, c’est juste une question d’explication bref de communication entre les deux parties.
Parler n’est pas seulement un problème au niveau de votre métier mais également culturel dans la mesure ou un camerounais a peur de partager ses projets avec un autre camerounais par peur de se faire dérober. Que conseillerez-vous aux jeunes entrepreneurs face à cette pensée ?
Vous savez, il n’y a pas qu’au Cameroun que cette pratique se vit mais partout. Maintenant. Déjà si on se défini comme entrepreneur et de surcroît jeune, on doit dans un premier temps rester POSITIF face à cette situation car Esprit d’entrepreneur égal Esprit créateur. Dans un deuxième temps si on veut persister dans le projet « Dérobé » il suffit tout simplement d’y ajouter des éléments plus important ou attractifs pour faire différemment et MIEUX que le projet initial. Et troisièmement s’entourer des personnes qui « SENTENT votre projet c’est-à-dire des personnes motivées à voir le projet se réaliser.
Au vu de votre parcours et vos différentes interviews, on constate que la monotonie ne fait pas partie de votre ADN, doit-on s’attendre a vous voir dans un autre univers bientôt ? Après la radio, la télé, la production, quelle sera votre prochaine étape ?
(Rires) Pour l’instant je n’ai pas d’autres projets professionnels autre que l’audiovisuel qui est un très très vaste univers d’ailleurs, donc j’y suis encore pour un bon bout de temps s’il plait à Dieu.
Si demain vous devriez rencontrer une jeune camerounaise âgée de 15ans lors que lui direz-vous vous ?
Qu’elle peut faire ou rêve de pouvoir faire, QU’ELLE LE COMMENCE car l’audace a du génie et de la puissance. Mais plus encore, de croire en ses rêves et se donner les moyens de les réaliser car si on ne rêve pas à construire ses propres rêves et bien c’est quelqu’un d’autre qui viendra l’embaucher pour construire les siens.
Si on se laisse abattre par “L’esprit tourné” de certaines personnes, on n’arrivera a rien réaliser dans sa vie ni même de s’accomplir.
Dans l’exercice de votre passion, l’image que vous renvoyez aux jeunes filles vous en souciez-vous ?
Évidemment que j’en soucis. Malheureusement ou heureusement je vais un métier où l’image compte énormément. On est que l’on le veuille ou pas l’image de notre société, des exemples pour certaines personnes et plus encore dans mon cas pour des jeunes filles.
Avez-vous un message pour la femme camerounaise ?
Reste digne, forte, courageuse et responsable…ainsi, elle surmontera les obstacles de la vie
Un mot pour la fin ?
Merci à vous de m’avoir donnée l’opportunité de m’exprimer sur votre plate-forme de communication, j’espère que ces écrits aideront les uns et les autres dans leur accomplissement autant professionnels que privé car nous avons besoin d’une jeunessedumboa positive et active.
A très bientôt.