Depuis mars 2017, il est difficile de passer outre ces comptes instagram , @Dimitrisema ou en encore @itondimaisondhotes.
Qu’ont-ils de particulier ?
Ils nous font redécouvrir nos plats traditionnels. Il ne s’agit plus uniquement d’assaisonnement made in 237, mais il s’agit d’emmener notre cuisine dans la sphère gastronomique.
Ainsi un plat traditionnel de Mbongo tchobi devient ceci
Pour en savoir plus sur un rêve, une vision Monsieur Dimitri nous a accordé quelques minutes lors de son séjour au Cameroun.
Votre slogan un rêve une vision Quel est votre rêve ?
Mon rêve est de marquer l’histoire, avec la cuisine en y apportant ma valeur ajoutée à la cuisine camerounaise.
Quelle vision avez-vous de ce rêve ?
Cette vision est d’apporter une valeur ajoutée à nos plats du terroir et les exporter
Quelle est votre valeur ajoutée ?
C’est d’y apporter du graphisme, un design de manière à ce que ce soit beau et qu’il reste bon
Le rêve , une vision , c’est le ras bol de toujours bosser en Europe , d’avoir une reconnaissance , l’amour pour mon pays rapporter mon savoir faire ici les chinois le font , je pense que nous aussi les camerounais nous devons le faire.
Donc vous vivez en Europe ?
Je vis en Suisse
Comment faites vous pour gérer une entreprise depuis la Suisse ?
Je ne dirai pas que j’ai une entreprise, je suis entrain de monter un projet, j’ai un collaborateur, la structure n’est pas la mienne.
C’est IntibyItondi , donc je suis en partenariat avec la maison d’hôteItondi.
Itondi qui signifie Amour et Inti Soleil.
Comment le partenariat s’est il formé ?
C’est une amie d’enfance de plus de 20 ans,Elle faisait de la cuisine, cette maison existait déjà et lorsque nous nous sommes revus nous avons lance intibyitondi
Nous avons un problème sociétal qui fasse en sorte qu’on ne valorise pas assez le cuisinier .le serveur, le réceptionniste, l’hôtellerie et la restauration englobe beaucoup de chose ; Il faut que la société comprenne que ce sont des métiers à part entière.
Quelle est votre vision sur 5 ans ?
Sur cinq ans je souhaite pouvoir créer des restaurants, des centres de formation, entrer en partenariat avec le ministère du tourisme pour travailler notamment notre pédagogie sur les formations hôtelières et partager mon savoir faire avec mes frères camerounais.
Qu’est ce que votre partenariat apportera aux formations hôtelières actuelles ?
Un professionnalisme, travailler sur un livre académique,
Je pense que dans notre pays nous avons un problème sociétal qui fasse en sorte qu’on ne valorise pas assez le cuisinier .le serveur, le réceptionniste, l’hôtellerie et la restauration englobe beaucoup de chose ; Il faut que la société comprenne que ce sont des métiers à part entière.
C’est mon souhait
Au cas ou cela ne se concrétise pas avec le ministère, avez-vous songé à une alternative entre professionnels camerounais, un forum pour faire découvrir vos métiers ?
Pour l’instant je redécouvre le Cameroun, petit à petit ça viendra,je me concentre d’abord sur mon travail pour répondre de manière simple, si le gouvernement ne me donne rien ça ne veut pas dire que je ne vais rien faire pour mon pays parce que le Cameroun de demain c’est nous pas eux.
Comptez-vous à terme vous installer au Cameroun ?
J’y travaille pour l’instant j’essaye d’être la 4 à 5 fois par an, et lorsque j’aurai repris mes repères, ca va se discuter, mais le butn’est pas de rester à l’extérieur c’est d’être au pays d’être au charbon.
Certains vous découvrent à peine sur instagram depuis combien de temps existe intibyitondi ?
Depuis mars 2017, nous n’avons pas vraiment communiqué dessus c’était voulu, je testais le marché camerounais pour voir ce qui s’y faisait, ne se faisait pas ce que je pouvais apporter, nous avons commencé à travailler sur la visibilité au mois d’aout
Quel type de communication faites-vous désormais ?
Pour l’instant nous faisons de la communication digitale
si le gouvernement ne me donne rien ça ne veut pas dire que je ne vais rien faire pour mon pays parce que le Cameroun de demain c’est nous pas eux.
Pourquoi de la communication digitale alors que la plupart des camerounais (les locaux) ne sont pas connectés ?
Pour l’instant c’est ce que nous pouvons faire, nous faisons avec les moyens du bord, progressivement on attaquera autre chose, nous avons quand même eu un article dans Cameroun Tribune, sur Nyanga .Petit à petit
Depuis Mars combien d’emplois avez-vous déjà crée ?
Nous avons déjà un staff qui bossaient avec nous en extra , petit à petit lorsqu’on grandira on créera des emplois c’est le but aussi nous ne pouvons pas tout faire seuls
Quel est votre cœur de cible ?
En fait notre cible c’est le camerounais moyen
Selon vous à combien le camerounais moyen peut il se permettre un menu ?
Le camerounais moyen peut se permettre un menu entrée plat dessert à 20 000 XAF , un brunch à 15 000 XAF c’est vrai que nous avons également des menus à 50 000 XAF pour le camerounais qui a de l’argent.
Nous n’oublions pas le camerounais qui est en dessous, lorsque l’on grandira on pourra se permettre des food trucks, des takeaway
Si l’on veut déguster vos plats quelle est la marche à suivre ?
C’est uniquement sur réservation.
Il faut réserver sur notre numéro de téléphone disponible sur facebookinstagram
Le but est aussi d’éduquer le client, réservé car nous avons une capacité de 30 personnes uniquement.
Mais pour des événements particuliers comme des vins d’honneur, etc on peut aller jusqu’à 50 , 60 maximum 70 personnes.
Avez-vous des journées découvertes en Décembre ?
Oui, toujours sur réservations.
Nous avons le restaurant éphémère du 10 au 31 décembre 2017
Les Brunchs du chef Dimitri Sema
Le Bal masqué de la Saint Sylvestre
Catherine Assogo