Gaëlle Onana, la femme aux mille casquettes !

Mon ambition est de dynamiser les secteurs de la culture, les médias et la communication dans mon pays. Je veux créer des supports, des événements, des concepts qui vont stimuler ces trois secteurs. Je ne reproduis pas ce qui se fait en occident.

Du haut de ses 21 ans, à la tête de la maison de publication C’Koment Publushing et de l’agence de communication GNA Communications, Gaëlle Onana endosse déjà bien d’autres responsabilités et est déjà connue par ses expériences et ses réalisations. Rien ne semble l’arrêter, surtout lorsqu’après avoir terminé ses études avec succès en France, elle décide de rentrer au Cameroun pour mettre en place ses entreprises. Elle fascine. Elle intrigue. Nous lui avons posé quelques questions pour en savoir plus sur la passion de Gaëlle.

Les bases de votre boite C’Koment Publishing sont posées au Cameroun mais avant d’en arriver là aviez-vous de l’expérience professionnelle en France ?
Alors oui, j’ai eu quelques expériences professionnelles en France au sein d’agence de communication, d’associations, de services publiques et de rédaction.

J’ai toujours été curieuse de ce qui m’entoure.

Si oui que gardez-vous de ces expériences ? Saviez-vous d’avance que ces expériences allaient vous servir au pays, étant donné que la France et le Cameroun ont deux contextes bien différents ?
J’ai toujours en effet considéré les expériences comme…des expériences c’est-à-dire des moyens d’acquérir des compétences supplémentaires que je pourrais développer dans mon activité plus tard. Même si mon projet n’a pas toujours été exactement défini. Mais au delà même de mes expériences, j’ai toujours été curieuse de ce qui m’entoure. L’idée pour moi était de capter des initiatives et les transformer en les adaptant au contexte de mon pays. Comme mon projet de Mybbox qui part d’une expérience personnelle en tant que consommatrice.
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Quelles sont vos ambitions avec C’Koment Publishing et GNA Communications ? S’agit-il de reproduire ce qui se fait en occident au Cameroun ou alors d’adapter les méthodes occidentales à la culture camerounaise à l’informel qui est roi et caractérise notre société ?
Mon ambition est de dynamiser les secteurs de la culture, les médias et la communication dans mon pays. Je veux créer des supports, des événements, des concepts qui vont stimuler ces trois secteurs. Je ne reproduis pas ce qui se fait en occident. J’observe ce qui se fait ailleurs, j’analyse les besoins des jeunes Camerounais, je regarde les tendances et j’essaye de produire quelque chose en phase avec la demande actuelle. Il arrive que cette chose soit inspirer de l’occident. Mais vous savez nous sommes dans un monde globalisé, les envies et les habitudes traversent désormais les frontières . Il faut juste veiller à garder une identité locale dans ce qu’on met en place.

Comment expliquez-vous votre dévotion et amour pour le Cameroun ?
J’ai passé toute mon enfance au Cameroun. Je me vois difficilement vivre ailleurs qu’ici. Le Cameroun est un pays au potentiel énorme, la culture extraordinaire et à la population très dynamique. Mais, on manque énormément de moyens. Quand à moi ce n’est pas ce qui peut me stopper.

A quoi avez-vous été confrontée sur le terrain dès votre retour ?
Dans un premier temps, les réalités quotidiennes des gens. Je veux du divertissement . Or, pour se divertir, il faut d’abord réussir à vivre. Il faut d’abord être totalement à l’aise au quotidien. Je me suis rendue compte que mon concept ne peut malheureusement pas encore parler à la majorité des Camerounais. Et que, même si une partie est réceptive, j’ai encore du chemin pour l’autre partie.

Ce n’est pas une obligation de rentrer .

Nombreux sont ceux qui choisissent de rester en occident lorsqu’ils ont notamment la nationalité du pays d’accueil estimant que l’état camerounais ne fait rien pour leur insertion professionnelle au Cameroun… que répondriez-vous à ceux-là ?
Je dirais que chacun fait ses choix. Ce n’est pas une obligation de rentrer . Personnellement je l’ai fait car je le voulais. II ne faut pas se sentir obligé de faire comme les autres ou alors de faire ce qui est la mode. On construit chacun notre futur personnel. L’essentiel est d’aimer ce que l’on fait.

Que dites-vous à ceux qui sont au pays et qui rêvent d’occident en attendant l’action de l’état Camerounais ?
Je leur dis qu’ils n’ont rien compris mais en même temps je les comprends. Je ne pense pas pouvoir juger quelqu’un qui rêve de venir en France alors que moi même j’y suis allée. Voyager c’est aussi s’ouvrir l’esprit. Et en plus, les conditions de vie de chacun sont différentes. Je suis sûre qu’en France nombreux rêvaient à un moment d’aller aux États-Unis. Certains jeunes en France rêve aujourd’hui d’aller dans des pays émergents comme la Chine. C’est je dirais normal. On veut aller vers un avenir que l’on pense meilleur. Tout simplement.

Des projets de C’Koment Publishing pour 2016 ?
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Énormément de projets même ! Tous ceux-ci sont en construction donc je ne peux en parler mais ce qui est sur nous avons appris de cette première année de lancement. Désormais nous visons la qualité !

Un mot pour la fin ?
Merci de m’avoir donné la parole. Beaucoup de courage à tous les jeunes camerounais qui a travers leurs projets, leur carrière professionnelle ou leur talent permettent à notre pays de se faire une place dans ce monde globalisé. Nous avons tous notre rôle à jouer, quelque soit le domaine et l’activité. Et n’oublions pas qu’il y a de la place pour tout le monde. Merci.

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