Plan ciné

L'objectif de ce ciné club intitulé "PLAN CINÉ" est d'œuvrer pour la promotion du cinéma africain a travers une plateforme, qui regroupe différents acteurs privé et public du secteur de la cinématographie.

Depuis plusieurs mois , nous vous parlons de Plan Ciné mais qu’est ce donc? Il s’agit de l’initiative de Madame Jocelyne Ateba, à l’heure où le hashtag #MadeinCameroon est indispensable sur la toile elle a décidé de nous faire vivre ce hashtag autrement

Le Concept

L’objectif de ce ciné club intitulé « PLAN CINÉ » est d’œuvrer pour la promotion du cinéma africain a travers une plateforme, qui regroupe différents acteurs privé et public du secteur de la cinématographie.

Les films, comme toutes les œuvres d’art, sont des armes de construction massive. Et c’est au ciné club qu’on apprend, entre autres, à s’en servir.

Tout au long de l’année 2018, JOCELYNE ATEBA vous offre plusieurs séances de ciné-club pour raviver la flamme des projections cinéma en salle. Le but étant de générer et fidéliser autour de films un groupe de cinéphiles, d’amoureux et de professionnels du cinéma, mais aussi de sensibiliser le public a la cause du cinéma.

LE PRINCIPE

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Une fois par mois dans la salle de la FONDATION SOLOMON
TANDENG MUNA à Yaoundé Tous les vendredis à partir de 18h30 Le lancement du ciné-club a eu lieu le 7 décembre 2017 à l’occasion des Trophées Francophones du Cinéma.

AVANT LE FILM : présentation de 10mn
LE FILM : projection de 1h30
APRES LE FILM : discussion avec l’invité surprise de 45mn Le réalisateur, l’acteur, le producteur, un spécialiste (universitaire), un organisateur de festival Éventuellement nous offrons un pot – une collation après la discussion ; pour conclure la séance sur une note conviviale entre amoureux du cinéma.

 

Les Motivations

La télévision représente la plus puissante influence sociale contemporaine. En la regardant, nous nous soumettons à toutes les valeurs qu’elle prône.
 
Très souvent lorsqu’on évoque les raisons qui ont causés le déclin de l’exploitation en salle des œuvres cinématographiques, le volet télévision est occulté au profit d’autres arguments tels que :
  • – la crise économique 
  • – Le laxisme de l’état 
  • – La piraterie 
  • – La mauvaise qualité des œuvres 
  • – La mauvaise gestion 
  • – Le manque de communication 
Et pourtant c’est bel et bien avec l’avenue de ce nouveau média dans les foyers dans les années 80 au Cameroun, que le déclin des salles de cinéma a été déclenché!
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Le Camerounais moyen était bien content à l’époque; d’entrer dans l’ère de la modernité et dans cette euphorie général aucunes mesures n’a réellement été pensé (comme en occident) pour protéger juridiquement le secteur cinématographique de ce nouvel outil de mass; créant une confusion totale dans la gestion de l’un des principaux maillons de la chaine d’exploitation des œuvres  » la chronologie des médias « 
 
C’est avec la télévision que l’idée d’une chronologie des médias émerge. Dans les années soixante, on constate une baisse constante de la fréquentation des salles. Peu à peu, les ménages s’équipent de postes récepteurs et la télévision devient une menace concurrentielle sérieuse pour les salles de cinéma.
 
C’est d’abord un usage qui détermine la diffusion sur l’ORTF des films cinématographiques, le délai étant de cinq ans après la sortie en salle. Tant que l’audiovisuel demeure public et jusqu’à l’arrivée de la vidéo chez les particuliers, le législateur n’éprouvera pas le besoin de fixer les choses. C’est en effet à compter des premières exploitations des films sur supports vidéographiques que, 
  • – le 2 avril 1980, des arrêtés ministériels instaurent pour la première fois un délai pour l’édition vidéographique et la télédiffusion. 
  • – Une loi du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle vient définitivement entériner le principe, et son décret d’application du
  • 4 janvier 1983 détermine des délais obligatoires. 
  • – Plusieurs modifications de ces dispositions suivront au gré des avancées technologiques et de la diversification des médias (chaîne cryptée, télévision par câble, vidéo à la demande…). Sous l’impulsion de l’Union européenne, la chronologie des médias cessera néanmoins d’être déterminée par la voie législative ou réglementaire, pour être l’objet d’accords interprofessionnels.
 
Ainsi, selon la loi, « Les contrats conclus par un éditeur de services de télévision en vue de l’acquisition de droits de diffusion d’une œuvre cinématographique prévoient le délai au terme duquel la diffusion de celle-ci peut intervenir. ». Le texte dispose encore que « Lorsqu’il existe un accord entre une ou plusieurs organisations professionnelles de l’industrie cinématographique et un éditeur de services portant sur les délais applicables à un ou plusieurs types d’exploitation télévisuelle des œuvres cinématographiques, les délais de diffusion prévus par cet accord s’imposent à l’éditeur de services. »
 
Au besoin, depuis la loi Création et Internet du 12 juin 2009, le ministre chargé de la culture peut prendre un arrêté d’extension de l’accord qui a pour effet, sous certaines conditions, de le rendre obligatoire pour tous, y compris pour les organisations et acteurs du milieu qui ne l’auraient pas signé.
 
Il s’agit des dispositions prises par certains pays occidentaux, pour lesquels ce schéma fonctionne et permet de réguler la filière cinéma et le contexte audiovisuel.
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La télévision devrais donc être un atout majeur pour la prospérité du cinéma au Cameroun ; un partenaire efficace et adapté aux besoins des producteurs locaux dans le respect de la chaîne des valeurs du secteur.
 
Mais alors pourquoi ce n’est pas le cas ?
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  • Pourquoi le producteur accumule les frustrations ?
  • Pourquoi les téléspectateurs n’ont pas un accès illimité à des contenus respectant leurs valeurs culturelles ?
  • Pourquoi les telenovelas et autres films occidentaux ont envahi cette plateforme nationale ?
  • Pourquoi la distribution cinéma s’est elle asphyxié ?
 
 

L’ordre du jour de la Prochaine édition

L’objectif de l’échange est spécifiquement orienté vers les mécanismes de fonctionnement du Parlement en général et de l’AN en particulier, au sujet des lois prévu pour la régulation du secteur cinématographique

  1. le réalisateur Léa malle
  2. – le Cinéaste Cyrile Masso
  3. – le Dr Richard Makon

Il est aussi question de s’attarder sur l’origine du dysfonctionnement causé par l’évolution institutionnelle de l’organe en charge de cette régulation.

les films, comme toutes les œuvres d’art, sont des armes de construction massive. Et c’est au ciné club qu’on apprend, entre autres, à s’en servir.

Quelque soit votre point de vue a ce sujet, nous espérons très sincèrement vous voir assister a l’une de nos séances de PLAN CINE à Yaoundé.

Comme tous les 1 er vendredi du mois à la fondation Solomon tandeng muna. je reste disponible a toutes autres questions supplémentaires. Alors n’attendez le prochain rendez_vous c’est le 06 Juillet 2018 Be there !🇨🇲

Jocelyne Ateba
Promotrice de l’événement PLAN CINE
Yaoundé

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