Christelle Audrey, élue Vice présidente de La SJC Diaspora mi janvier 2016 , pourriez-vous présenter brièvement ?
Je suis Christelle Audrey Nguegni, j’ai 23 ans et je suis étudiante en master gestion financière à Londres. Avec une passion professionnelle pour l’ingénierie financière.
Quelles sont vos missions en tant Vice présidente de la SJC ?
En tant que Vice Présidente , ma principale mission est d’assurer la bonne marche des projets de la diaspora. Ceci consistera à veiller à leur formulation logique, suivre leur implémentation notamment en produisant un reporting en temps réel. Je sers aussi d’interlocutrice face à toutes sortes de sollicitations extérieures. Précisément, ma charge c’est de m’assurer du bon fonctionnement de l’association au niveau de la diaspora, en conformité avec le but et la vision globale de la SJC.
Comment coordonnez-vous les actions de la synergie, au sein de la diaspora ?
Il importe aux jeunes camerounais où qu’ils soient de s’impliquer socialement. Je dirai même que s’impliquer favorise l’intégration. Par conséquent, il nous est impératif d’avoir des actions qui répondent aux problématiques des jeunes camerounais (15 -35 ans) de la diaspora. Comme nous, certains souhaitent s’engager et mutualiser les efforts pour la réalisation de projets qui sont axés sur 3 plan principaux, que sont; entrepreneuriat jeunessedumboa, l’éducation socio-culturelle, l’engagement citoyen. Par exemple, cette année nous avons décidé de renforcer le secrétariat général comme véritable pôle d’animation, d’organisation et d’harmonisation des missions que nous nous sommes assignés pour cette mandature; de ce fait nous lui avons adjoint un secrétaire générale adjoint diaspora avec qui je suis en étroite collaboration. Tous les membres diaspora sont impliqués dans tous nos projets diaspora ainsi que ceux implémentés au Cameroun.
Il importe aux Jeunes Camerounais où qu’ils soient de s’impliquer socialement
Qu’est ce qui a motivé votre engagement ?
C’est motivant, très motivant de rencontrer d’autres jeunes qui croient autant que vous à ce qu’un effort commun peut réaliser. Je suis comme d’autres mue par l’idée de servir. La notion de service étant une valeur qui a toujours été essentielle pour moi, quelle meilleure façon de concrétiser cette valeur que de rejoindre une association avec une vision et des missions avec lesquelles vous êtes en accord !
Est ce difficile d’être la seule femme dans ce bureau rempli de testostérones ?
(Rires)… Je suis certes la seule femme à la tête de l’exécutif mais heureusement pas la seule au sein du bureau exécutif. Nous en comptons trois autres, notamment Rubis Bell qui est secrétaire générale adjoint diaspora, Ladifah Nsangou qui est chef de projet JEJ et
Laure Krans qui est chef de projet Empowerment Women. Nous travaillons en bonne intelligence et puis vous savez, les femmes peuvent s’exprimer d’autant plus que les hommes savent leur valeur.
Vous avez un projet nommé « Empowerment women » managé par Laure Krans que pouvez vous nous dire sur ce projet ?
Tout d’abord, Empowerment Women est moins un projet qu’un programme. Administré principalement par les membres féminins de la SJC, il part du postulat que la femme et la jeune fille ont des problèmes spécifiques en termes de renforcement de compétences, d’accès a l’information ou de leadership. Lorsque nous synchronisons ces problèmes sur les domaines de travail (cités plus haut), en découlent quelques projets. Implémentés, ceux-ci forment l’EW dont le 1er projet a été le Women Boost Day qui alliait partage d’expérience, visites d’entreprise et conseils d’ainées notamment Mme Candace Nkot Bisseck, DG de Kaymu Cameroun et Mme Mukwade Dorcas, présidente du tribunal administratif pour littoral à Douala. Cette expérience avec une dizaine de lycéennes les a renforcées dans l’idée qu’il n’y a pas de métiers-femmes, il n’existe aucune limite genre au travail, au talent ou à l’ambition. Du moins, nous l’espérons, au vu de leurs commentaires de débriefing.
Que faites vous dans la vie en dehors de la SJC?
Pour l’instant, j’essaie de me concentrer au maximum sur mes études et de mettre des heures de mon temps libre au bénéficie de la multitude.
Un mot pour le jeune camerounais de la diaspora ?
Demain ne se construit qu’avec l’implication de chacun de nous, aujourd’hui !