Elle représente la fine fleur de la musique camerounaise, malgré une carrière qui avance à dent de scie, Mimie reste concentrer sur ses objectifs. Entre son nouveau statut de maman et celui d’artiste, la chanteuse a dû faire beaucoup d’efforts pour revenir au top de sa forme. Aujourd’hui, elle continue à travailler dans ce sens. Dans l’attente de son premier album qui sort bientôt, la star a répondu aux questions de JDM.
Depuis la sortie de ta chanson « J’avance », tu sembles avoir repris confiance en toi. Qu’est ce qui a été selon toi l’élément déclencheur de cette métamorphose ?
Je peux dire que l’élément déclencheur de cette métamorphose s’est passée pendant l’enregistrement, et même bien après la sortie de la chanson « j’avance ». J’ai pris conscience du fait que, les gens auront toujours leur mot à dire quoique je fasse. Alors je me suis dit, tant que je suis ok avec moi-même, et que ce que je fais est bien pour moi, le reste n’a plus d’importance. J’avoue aussi qu’après mon accouchement, cela n’a pas été facile, parce que c’était pour moi la première fois de mettre au monde un enfant. J’avais la peine à surmonter mon nouveau statut de maman. Mais avec le temps, j’ai recommencé à prendre confiance en moi .
Pendant longtemps tu as été sous le feu des critiques de certains fans qui attendaient davantage de toi. Est-ce qu’avec le recul tu comprends un peu leur réaction?
J’étais un centre d’intérêt pour des centaines de personnes. Je ne passe pas inaperçu, ça veut dire que je suis une personne importante dans le milieu du show business. Il y avait des critiques assez péjoratives, mais je me focalisais beaucoup plus sur celles qui me permettaient d’aller de l’avant dans ma carrière.
Empire company a connu des départs, ainsi que les arrivées de nouveaux artistes. Tu es pratiquement la plus ancienne dans le label, est-ce qu’avoir ce statut ne te met pas aussi la pression de montrer l’exemple aux autres ?
Je n’ai pas de pression, au contraire, ça permet juste d’apporter mon soutien aux tous nouveaux pour leur montrer comment ça se passe dans la maison. Déjà, je ne pense pas que je doive prouver encore quoique ce soit. Je dois juste les mettre en confiance, et les accompagner.
Ta nouvelle silhouette fait le buzz sur les réseaux sociaux, et cela va de tous les commentaires. On te voit toute radieuse, et pétillante de bonheur. Alors la nouvelle MIMIE a décidé finalement d’avancer et d’assumer ses choix peu importe la critique?
Le sport a toujours fait parti de ma vie. C’est vrai qu’avec mon statut de maman, j’ai mis la priorité sur ma fille et sa croissance. Il fallait l’allaiter jusqu’à un certain âge. Il fallait donc se passer de certaines activités. Mais j’ai repris mes activités sportives, mon physique m’amène à donner le maximum. Je n’ai pas encore atteint le summum de mon résultat, mais je continue de travailler. C’est clair qu’en faisant du sport, cela donne une confiance en soi. Et permet aussi d’inspirer certaines jeunes mamans qui m’écrivent fréquemment. Je continue de travailler, mais ce n’est pas facile quand tu vois l’okok ou le Eru ( rires).
Comment réussis tu à combiner ta vie d’artiste et celle de maman?
J’ai eu la chance d’avoir une grande sœur qui a toujours été à mes côtés pour s’occuper de ma fille quand j’étais en déplacement. Surtout quand je ne pouvais pas voyager avec elle. Mais, les autres fois, comme par exemple au Ghana, ou lors de Afrima, à Dschang, à Yaoundé au concert de Magasco. Je l’emmenais partout avec elle pour garder le contact maternel avec elle d’autant plus que j’allaitais encore. Pour moi, j’ai toujours bien géré. Mais à un moment donné, c’était compliqué de l’emmener un peu partout. C’est là où ma sœur est entrée en jeu pour s’occuper d’elle pendant mon absence. Malgré la distance, je gardais le contact avec elle, en faisant des appels vidéos. Je fais le maximum d’effort d’être présent dans sa vie et son développement.
Tes fans s’impatientent déjà depuis l’annonce de la sortie de ton album, qu’est ce qui justifie ce retard? Et quand sortira-t-il?
L’album a un peu pris de retard par ce qu’il fallait d’abord regarder le timing, avec cette période de covid. Il fallait vraiment maitriser les tenants et les aboutissants avant de se lancer. Il y a aussi le fait que, il y avait des collaborateurs en instance avec qui il fallait tourner, et ça continue encore. L’album arrive, il faut juste prendre votre mal en patience. Vous ne serez pas déçus du résultat, entre les collaborateurs et les titres assez forts. Le public camerounais va aimer.
Charles Binelli